Catherine Hubert a vécu plusieurs années à Londres, où elle a commencé à exposer en 1986 avec Womenswork, des sculptures, des bustes de femmes sculptées dans des troncs d’arbres. Elle a aussi à cette époque travaillé des collages d’après des croquis réalisés en atelier.
Sociétaire du Salon des indépendant-e-s, elle a aussi exposé avec un réseau de plasticiennes européennes durant les années 1990.
Depuis dix ans, elle expose dans une galerie / café parisienne, La Champmeslé.
Ses recherches actuelles la conduisent vers les autoportraits, les nus costumés, car elle ne peut se permettre de se mettre en scène que pour elle-même, comme dans les livres qu’elle écrit depuis là aussi de nombreuses années, des auto-fictions. Elle choisit d’utiliser la photographie sans négatif, le procédé du polaroïd qu’elle reprend ou non avec son outil préféré, le tipex. Ces autoportraits sont intimes, uniques et immédiats.
