Les questions qui me traversent depuis longtemps et ont motivé mon travail sont:
Comment habiter un corps « féminin » quand on ne s’identifie à aucune image de « femmes » proposées par la société...
Comment on se perçoit,
Comment on est perçue…
Les assignées « femme » ainsi représentées paraissent monstrueuses à qui les regarde au travers du prisme de la norme édictée en vérité absolue.
Ces corps hybrides, échappés de « La Machine à Fabriquer LES FEMMES »...
Ces corps non domestiqués, déviants, rebelles à l’enrôlement, expriment, pour moi, une forme de dignité, de résistance à la stigmatisation…